Il était une fois… la paternité

L’histoire de la paternité ne recouvre pas toute « l’histoire du père ». Au-delà de ses fonctions, celui-ci reste une personne singulière, avec sa personnalité, son histoire et sa sensibilité. Un père assume des rôles que lui garantit son statut. Au cours de l’histoire, l’un et l’autre ont été actualisés, voire bouleversés. Ils ont même pu disparaître ou ne jamais apparaître. C’est le cas lorsqu’un donneur de sperme reste anonyme : il est géniteur, mais il ne sera jamais père de l’enfant qu’il a engendré. Un père naturel peut également demeurer un acteur sans emploi ni statut : des parents abandonnent leur enfant. Si un homme l’adopte ensuite, il sera son père, sans que cette paternité puisse jamais lui être contestée par un juge. Sauf carence grave…
Un autre homme peut être substitué au père, on parlera de représentant du père : parrain, parent adoptif, etc. Néanmoins le père, celui dont on parle en disant « c’est un père pour moi », jouit d’un statut symbolique. Il peut exercer des rôles déterminants, que la loi les reconnaisse ou non.
Surgit enfin la relation père‑enfant. Elle retient notre attention aujourd’hui. En théorie, elle se fonde sur une exclusivité, un rapport unique, irremplaçable. Mais le style et le développement de cette relation varient. En ce sens, la paternité se définit comme un « vécu ». Selon les rapports du père avec la mère, éloignements ou mises à l’écart sont possibles dans l’espace géographique ou dans la durée historique du couple. Cette relation a subi des modifications évidentes en une génération : elle peut être heureuse, mais elle peut aussi devenir trouble. Toute modification de cette expérience de vie prend une importance considérable. Elle engendre sérénité, bonheur, tension ou culpabilité qui traversent l’existence d’un homme, voire la conscience collective d’une époque. La paternité subit ainsi l’influence du milieu et des circonstances : un père qui prend un congé parental témoigne pour son nouveau-né un intérêt sensible.
A voir et revoir jusqu’au 14/07/2025

https://www.arte.tv/de/videos/112348-000-A/es-war-einmal-die-herrschaft-der-vaeter/

https://www.arte.tv/fr/videos/112348-000-A/il-etait-une-fois-la-paternite/

 

 

 

 

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Invitation 13 mai 2024

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Frisbee !

Invitation vernissage_exposition Frisbee_26 janvier_Musée Würth

Pour le vernissage c’est trop tard, mais pas pour l’expo !

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Traductions étrangères

 

Premier Sexe en langue Ukrainiène 2018

La paresse en chinois 2014.

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Librairie Kléber le 9 décembre2016

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Un nouveau livre …

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Le sarcasme du mal

Histoire de la cruauté de la Renaissance à nos jours.

En 1869, le Grand Dictionnaire universel de Pierre Larousse définit la cruauté comme « l’instinct qui pousse à commettre des actes inhumains ». Ce sont les discours sur les gestes, les mots ou les situations qui ont rendue intolérable la cruauté au XIXe siècle. Ainsi, pour comprendre une époque tout en se préservant de l’anachronisme, cet ouvrage observe sur le temps long les manifestations de la cruauté, dans les actes et dans les fictions.

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Paresse. Histoire d’un péché capital

Présentation du livre en PDF

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L’HISTORIEN, LE JUGE ET L’ASSASSIN

L’HISTORIEN, LE JUGE ET L’ASSASSIN

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